La cyberdépendance

Alcool, drogues, gambling, cigarettes, café, chocolat et même affection… peu importe le niveau et l’objet, qui n’aime pas profiter des bonnes choses de la vie? Là où il faut commencer à s’inquiéter, c’est lorsqu’un plaisir ou une passion devient excessif.

L’avènement d’Internet a créé une véritable euphorie et au même titre que les dépendances énumérées ci-dessus, voilà qu’un nouveau vice est né : la cyberdépendance.

Un blogue d’Axel Belliard intitulé Faut-il avoir peur de la cyberdépendance? expose divers avis sur la question. Selon lui, la majorité des experts reconnaissent cette dépendance comme une maladie psychologique curable, mais certains affirment que cet engouement technologique relève simplement de la passion. Je suis partiellement d’accord avec ces derniers dans la mesure où nous avons la chance d’évoluer dans cet univers technologique qui est si fascinant et tellement pratique dans notre vie quotidienne qu’il est facile de s’y laisser entraîner. Ceux qui défendent cette dernière position selon laquelle la cyberdépendance ne serait pas une véritable dépendance évoque le fait qu’elle n’est pas physique. Personnellement, je ne partage pas cet avis : une dépendance, qu’elle soit physique ou non, si elle affecte la stabilité psychologique d’un individu, c’est suffisant pour considérer qu’il s’agit d’un comportement compulsif.

Je pense qu’on ne peut nier le fait que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) créent un phénomène de dépendance qui peut amener des effets pervers. À cet effet, un article de Fabien Deglise dans Le Devoir du 10 mars dernier intitulé Distraits, les cyberdépendants? évoque le fait que des troubles de l’attention, du sommeil ou encore l’hyperactivité seraient, entre autres, des conséquences de la cyberdépendance. Je pense également aux fonctionnaires qui ont été congédiés pour avoir passé trop de temps sur Internet à des fins personnelles sur leurs heures de travail. Sans oublier les cas concrets de personnes qui négligent leur vie sociale et qui souffrent d’isolement à cause de leur dépendance…

Donc, c’est malheureux, mais il m’apparait évident qu’il existe des cyberdépendants et qu’il y a des conséquences néfastes reliées à cette maladie, ce pourquoi il faut rester prudent et attentif à ce qui se passe autour de nous. En même temps, les TI ont tellement pénétré et envahi toutes les sphères de la vie qu’il devient difficile de tracer la ligne entre le raisonnable et l’abus. J’ai l’impression que les compagnies technologiques font tout pour que nous devenions accrocs : convergence des outils technologiques, accessibilité par la mobilité, etc.

C’est un problème, à bien des niveaux, mais à mon avis, ce n’est pas demain la veille qu’il va se régler. À la limite, j’ai peur que la cyberdépendance se développe qu’en s’amplifiant, car nous ne connaissons pas encore tout le potentiel des technologies de l’information et je crois que ce domaine est loin d’avoir atteint son apogée!

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2 commentaires pour La cyberdépendance

  1. Ping : L’impact des médias sociaux sur les jeunes… et quoi encore? | emiliestj

  2. Ping : TI, troubles de l’attention, hyperactivité et multitâches | emiliestj

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