LE WEB SOCIAL AU CŒUR DE L’ÉDUCATION – Activité E

Comme j’ai pu le mentionner à quelques reprises au cours de la session, je travaille dans une commission scolaire et l’éducation représente un enjeu de taille qui me tient à cœur. Ainsi, vous le devinerez, le milieu immédiat dans lequel j’évolue est celui que j’ai décidé d’analyser, il s’agit du domaine de l’éducation. J’analyserai le phénomène au niveau de l’enseignement et de l’apprentissage, mais également au niveau de l’image de marque de l’institution. La communication représente, à mon sens, un besoin crucial dans les relations, et les technologies de l’information ont littéralement révolutionné les moyens de communication traditionnels. Mon baccalauréat en communication et la maîtrise en technologies de l’information que je suis en train de poursuivre démontrent bien mon intérêt pour les nouveaux outils de relations sociales, pour le web social. Qui plus est, comme nous l’avons appris dans le cadre du cours, l’éducation représente un « [pilier important] de la vie en collectivité et tout changement [le] touchant aura potentiellement un impact direct sur toutes les autres sphères et le cours de la société en général » (INF6107, 2011).

Comme nous l’avons vu dans le cadre du cours, deux écoles de pensée dominent le domaine de l’éducation : apprendre à apprendre ou apprendre des connaissances. Personnellement, je crois que les deux sont complémentaires et nécessaires à une formation complète. Il est évident que le web social puisse favoriser l’apprentissage de connaissances, mais cette façon d’aller chercher de l’information, comme toutes les autres méthodes, s’apprend et se structure. Un récent article de La Presse intitulé Nos élèves, illettrés numériques évoquait justement le fait que les professeurs demandent à leurs élèves de faire des recherches sur le web, mais ne leur montrent pas comment procéder (vérifier la crédibilité d’une source d’information, diversifier ces sources, etc.), ce qui crée le phénomène des analphabètes numériques. Or, je ne crois pas que le web social suffise à acquérir les connaissances de base nécessaire à une culture générale respectable. Le rôle de l’école demeure important, autant pour inculquer les connaissances de base que pour apprendre à utiliser les outils dont nous disposons pour apprendre convenablement.

Outre les institutions scolaires qui imposent un cadre normalisé pour l’enseignement, Internet permet l’autoformation, c’est-à-dire l’acquisition de connaissances en se renseignant soi-même avec les moyens dont nous disposons, entre autres par le biais de réseaux d’échanges. Ainsi, en continuité avec ce qui vient tout juste d’être évoqué, je considère que le web social vient en aide à l’apprentissage de connaissances complémentaires lorsque le désir de se spécialiser dans une branche particulière est prononcé, ce qui justifie sa présence dans l’éducation. Le rôle du web social dans l’éducation est donc un complément à ce que les institutions d’enseignement peuvent offrir.

Le bilan du moment, dans le domaine de l’éducation, c’est qu’il y a tout de même une grosse volonté de s’impliquer dans le web social. Malheureusement, cette volonté est très limitée. Dans les classes, on observe un phénomène contradictoire : les instances en force du milieu scolaire sont conscientes de l’importance et de l’ampleur du web social chez les jeunes, mais cette réalité est très effrayante pour elles. Internet représente un univers tellement vaste et sans limite que les écoles ne peuvent se permettre, en tant qu’institutions publiques, de laisser les jeunes en toute liberté sans craindre que cela ne dégénère. Ainsi, l’école n’a d’autre choix que de restreindre plusieurs accès sur Internet, ce qui limite de beaucoup les possibilités. Tous les sites à caractère sexuel, à connotation vulgaire et même les sites de réseaux sociaux sont bloqués. Ce principe tient la route dans la mesure où ces sujets nuisent à l’enseignement, mais puisque le filtre est très sensible, je crois que cette restriction nuit également à l’apprentissage. Le même filtre est appliqué sur les postes informatiques des employés. Au primaire, le téléphone cellulaire est interdit dans les classes et comme le web social passe de plus en plus par la mobilité, nous faisons face à un autre frein. L’autre obstacle que nous rencontrons concerne les enseignants qui ne détiennent plus la connaissance absolue. Tout évolue à une vitesse faramineuse. Il devient quasi-impossible de se tenir constamment à jour. Cette surcharge informationnelle constitue tout un coup d’humilité pour les enseignants qui devront apprendre à accepter cette réalité et s’y adapter s’ils veulent mettre à jour leurs pratiques d’enseignement.

Sinon, la tendance technologique interactive du moment repose sur les tableaux blancs interactifs (TBI). L’instauration de TBI dans plus de la moitié des classes démontre bien l’intérêt marqué pour intégrer le web social dans l’enseignement. En fait, j’ignore dans quelle mesure nous pouvons considérer que le TBI représente un outil du web social puisqu’il crée une interaction grâce au web, mais cet aspect social se concrétise de vives voix dans les relations en classe et non en ligne. Je pense tout de même qu’il vaille la peine de mentionner l’apport de ce nouveau dispositif d’apprentissage.

L’intégration du web social ne se manifeste pas seulement dans les classes, mais également à l’échelle de la commission scolaire. Au bureau des communications de la commission scolaire à laquelle je travaille, il y a vraiment une forte volonté d’utiliser le web participatif pour effectuer nos communications internes et externes. Il s’agit d’un enjeu tellement présent et actuel que l’Association des cadres scolaires du Québec (ACSQ) a organisé une conférence de trois jours, du 13 au 15 avril dernier, pour informer et outiller les professionnels du milieu quant à l’utilisation des nouveaux médias à l’ère du web 2.0. Malheureusement, tout comme dans les classes, cette nouvelle façon de communiquer devient très restrictive. La structure bureaucratique formelle étant très présente dans les commissions scolaires, tout changement doit être approuvé et encadré. Du côté de ma commission scolaire, après un long processus pour s’entendre sur la composition de notre stratégie de web social, nous devrions être enfin en mesure, dans les prochaines semaines, de déployer une stratégie de communication sur les réseaux sociaux. Nous avons d’abord ciblé Twitter pour faire nos relations de presse, visant nos journalistes dans un premier temps et nos publics externes dans un deuxième temps. Nous abordons également la possibilité de lancer un blogue, mais comme mentionné, puisque tout échange présuppose un contrôle, je crains que nos blogues perdent leur valeur collaborative et ainsi, leur essence même. C’est un dossier qui évolue à basse vitesse, mais tout de même, la réflexion est omniprésente. Outre ma commission scolaire, dans le paysage éducationnel, on remarque tout de même que plusieurs commissions scolaires et cégep sont sur les réseaux sociaux pour faire leur promotion et leurs relations publiques. Par exemple, le Cégep de La Poquetière est très actif dans le domaine. Finalement, avec les cours à distance qui sont de plus en plus populaires, les universités sont également dans la course au web social.

L’éducation dans 1 an

À court terme, disons d’ici la prochaine année, je pense que nous pouvons nous attendre  à ce que l’engouement actuel pour le web social continue de monter en flèche. L’émergence croissante de l’entreprise numérique nous laisse croire que nous n’avons pas à nous inquiéter quant à l’avenir immédiat du web social. D’ailleurs, un récent article intitulé La deuxième vie des wikis appréhende un retour en force des wikis en aide à la pédagogie. L’article mentionne que les wikis permettront aux élèves de se familiariser avec l’édition web, d’encourager le travail collaboratif et de favoriser les échanges étudiants en facilitant le travail à distance.

Ainsi, sur le terrain, c’est-à-dire dans les classes primaires et secondaires, j’appréhende une petite évolution, plutôt minime. En continuité avec ce qui a déjà été réfléchi et implanté (les TBI, les wikis, la classe Garçons branchés dans laquelle tous les élèves possèdent un ordinateur portable, etc.), le web social suivra son cours, mais à faible vitesse compte tenu des problèmes de restriction préalablement mentionnés. Ces règles imposées concernant l’utilisation des TIC sont encore beaucoup trop strictes et complexes à gérer pour les écoles qui ont bien d’autres préoccupations. Alors, à moins qu’une personne prenne le projet en main et révolutionne les pratiques, il ne se passera, à priori, rien d’extravagant l’année prochaine.

À l’échelle de la commission scolaire, nous pouvons nous attendre à ce qu’il y ait eu de petits développements. De nombreuses commissions scolaires sont présentement en mode réflexion et expérimentation. L’année prochaine, certaines seront en mode application et plusieurs autres, en évaluation. Je crois que l’an prochain, nous serons davantage capables de mesurer les efforts et d’apprendre des erreurs dans ce grand tourbillon qu’est le web social.

Pour ce qui est de l’enseignement collégial et universitaire, je suis certaine que le web social gardera la place qu’il occupe en ce moment, c’est-à-dire, une place assez importante. Les portails étudiants comme Moodle et WebCT et les forums de discussions qui créent des communautés selon les groupes de cours fonctionnent merveilleusement bien et sont très pratiques. Je ne vois pas pourquoi, à court terme, on changerait un système qui répond aux besoins éducatifs. Les cours à distance garderont aussi leur place prépondérante. Dans notre société de performance qui prône l’excellence et où le temps nous manque pour arriver à faire tout ce qu’il FAUT faire dans une journée, je suis la première à reconnaître la praticité des cours à distance. Ils s’adaptent parfaitement aux différents rythmes d’apprentissage et aux différents horaires. Une fois de plus, nous ne changerons pas une formule gagnante.

L’éducation dans 5 ans

Dans cinq ans, ce sera la génération de ma petite sœur qui va entrer sur le marché du travail, c’est-à-dire la génération qui a réellement grandi à l’ère du web 2.0. Comment le web social aura-t-il évolué au centre de l’éducation dans cinq ans? Cette question est vraiment complexe puisque j’entrevois deux possibilités. D’une part, dans les classes primaires et secondaires, je pense qu’il soit possible que les outils du web social soient tellement ancrés en cette génération qui accaparera le marché du travail que nous pourrions ne même pas nous poser de questions, en ce sens qu’il est évident que le web social prendra une place de premier plan dans les différentes sphères scolaires. Comme l’a mentionné M. Marc Prensky dans le texte Une école pour les natifs de l’univers numérique : « au lieu de bannir certaines de ces technologies de la salle de classe, ne serait-il pas mieux de favoriser leur appropriation dans un contexte d’apprentissage afin que, par exemple, le téléphone cellulaire […] puisse se métamorphoser en un puissant outil didactique » (Dumais, 2009). À l’heure actuelle, ce que j’entends des parents des élèves, c’est que tout ce que l’école enseigne, c’est la discipline. Lors des réunions de parents, 50 minutes sur 60 sont consacrés aux règlements, contrôles et mesures disciplinaires. Et la pédagogie? Probablement que ceux qu’on nomme les natifs de l’univers numériques n’auront aucune difficulté à gérer tout ce qui pour nous semble être une montagne : « la force des natifs du numérique réside dans leur habileté à s’approprier les outils technologiques afin de les intégrer dans un processus d’apprentissage et de création » (Dumais, 2009). La journée où les natifs de l’univers numériques combineront leurs forces technologiques à leur expertise pédagogique, nous aurons peut-être affaire à un changement radical. Après tout, nous vivons des réformes par-dessus réformes, pourquoi la prochaine ne serait-elle pas en lien avec les nouveaux outils technologiques?

D’autre part, j’évalue la possibilité qu’il y ait eu une petite révolution contre les technologies de l’information. En effet, la tendance récente qui plane évoque le fait qu’il y a peut-être une surexploitation des TI et de ses dérivés comme le web social dans tous les domaines de la vie (Fusaro, 2011). En ce moment, c’est presqu’une mode, être sur les réseaux sociaux. Les entreprises lucratives y trouvent vraisemblablement leur compte et sont probablement capables de chiffrer leurs investissements liés au web social et à l’interaction qu’elles entretiennent avec leur réseau, mais pour une commission scolaire, c’est plus difficile à justifier. En ce moment, nous ne nous posons pratiquement pas de questions ; tout le monde est sur les réseaux sociaux, donc j’y suis. Mais qu’est-ce qu’une commission scolaire a à y gagner? Une visibilité, une notoriété! Assurément. Mais l’investissement en vaut-il la chandelle ou bien le public cible d’une institution publique n’est-il pas déjà un peu acquis? Au moins, au cégep, il y a un enjeu. Les cégeps et universités doivent faire la promotion de leurs services et de leur offre de programmes pour recruter des étudiants, mais au primaire et au secondaire, ce sont les jeunes du territoire qui s’inscrivent. Je considère qu’il est bien pour une commission scolaire de profiter des outils qu’offre le web social pour entretenir ses relations, de rester en contact direct avec sa communauté mais à quel prix? Et qui sait? Peut-être que les commissions scolaires seront abolies dans cinq ans… Ainsi, je me demande si, dans cinq ans, nous nous serons aperçus que la volonté d’intégrer le web social partout est injustifiée. Aussi, il ne faut pas négliger les réfractaires; il en existe beaucoup, autant chez les jeunes que chez les plus vieux. Le questionnement à l’heure actuelle est donc : ont-ils raison de se montrer si réticents? Imposons-nous trop les TI dans toutes les sphères de la société?

Au niveau collégial et universitaire, je crois également que les techniques d’apprentissage seront davantage nombreuses et adaptées. Elles se seront perfectionnées à l’aide des outils plus spécialisés et de seront plus connues auprès de la population. Les établissements d’étude postsecondaire sont davantage tournés vers les nouvelles technologies et l’importance des interactions sociales et ont plus d’argent pour exploiter les ressources du web social.

En résumé, je crois que le web social prendra une large place dans la société dans cinq ans, mais son intégration dans le milieu scolaire sera plus réfléchie puisque les acteurs du milieu scolaire seront plus en connaissance de cause et renfermeront une meilleure expertise.

L’éducation dans 20 ans

Dans 20 ans, je résume la situation à, soit un crash des technologies de l’information ou  soit une totale emprise des technologies dans toutes les sphères de la société, bref, les deux extrêmes. Sérieusement, on a tendance à penser que les nouvelles technologies sont invincibles, mais elles comportent des limites. La capacité de stockage ainsi que la capacité physique, de refroidissement par exemple, représentent des problèmes à l’heure actuelle. Bref, nous pouvons penser que ces limites seront résolues dans vingt ans, mais j’ai terriblement peur, qu’un jour, nous épuisions toutes nos ressources en les surexploitant. Voilà pourquoi je n’exclue pas la possibilité d’un écrasement technologique.

D’un point de vue plus positif, je suis convaincue que, dans 20 ans, tous les jeunes auront chacun leur téléphone intelligent. Déjà, cette tendance se matérialise. Les adolescents se procurent des outils technologiques de plus en plus sophistiqués et ce, de plus en plus tôt dans leur jeune vie. Ces téléphones serviront d’interfaces pour absolument tout. Cette vidéo démontre à quoi notre futur pourrait ressembler. Fini les sacs d’école! Tout ce que les étudiants auront besoin se retrouvera dans leur téléphone intelligent.

Pour ce qui est du problème de réglementations qui subsistent dans les classes en ce moment, il sera probablement réglé par une quelconque gouvernance mondiale gérant Internet. Inquiétant? Oui.

Pouvons-nous penser que dans 20 ans, les professeurs seront remplacés par les robots? C’est une possibilité. Le 14 février dernier, le robot d’IBM, Watson, a démontré tout son potentiel au jeu télévisé Jeopardy. Ce ne sera pas long avant que les automates intelligents remplacent des postes avec de grandes responsabilités. Cela fait déjà quelques années que plusieurs croupiers du casino ont été remplacés, pourquoi pas les professeurs?

Évidemment, il est plus difficile de prédire ce qui se passera localement sur une aussi longue période de temps, mais internationalement, j’ose espérer que le web social viendra en aide au pays plus défavorisé. Le 13 février dernier, Guy A. Lepage recevait à son émission Tout le monde en parle le chanteur africain Tiken Jah Fakoly. Avec son album African revolution et grâce aux récents bouleversements en Tunisie et en Égypte, le chanteur espère réveiller son continent et lui donner espoir. Pour lui, le seul moyen de réveiller l’Afrique, c’est en éduquant ses habitants. L’éducation représente un enjeu primordial pour que son peuple bénéficie enfin des droits et libertés qui lui revient. Si le web social peut favoriser la révolution africaine d’ici les vingt prochaines années en favorisant l’éducation et l’acquisition de connaissances, nous aurons fait un grand pas pour l’humanité.

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L’internet mobile, quelle révolution!

L’internet mobile, quelle révolution! Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer. La tendance très actuelle en lien avec la mobilité est le code QR. Paraît-il qu’il existe au Japon depuis 1994, mais ici, il semble que ce nouveau langage crypté soit vraiment apparu d’un coup. Il y a un mois, j’ignorais complètement l’existence et la fonction de cet outil et maintenant, j’en aperçois partout où je vais. Ces codes qui se retrouvent sur les affiches, les dépliants ou sur n’importe quelle autre surface accessible permet le partage de liens instantané. Comment inciter les gens à venir visiter notre site Internet lorsqu’ils sont en magasin? Notez l’URL d’un site, c’est devenu beaucoup trop long. Le code QR est la solution. Il fonctionne exactement comme un code barre que l’on peut numériser à l’aide d’un appareil Internet mobile.

Le boom de l’Internet mobile favorise l’essor des développeurs d’applications. C’est un fait, la mobilité est rendue un facteur déterminant que les entreprises doivent considérer lorsqu’elles développent un nouveau site Internet, au grand plaisir de ces nouvelles compagnies émergentes, les développeurs d’applications. Dans son troisième fascicule d’une série de quatre numéros, Les « C » en tant que consommateurs, le CEFRIO donne dix conseils aux entreprises pour faire des jeunes de la génération C leurs clients et les fidéliser. Évidemment, les applications pour les terminaux mobiles en font partie. Au fond, ce que le CEFRIO recommande, c’est d’aller chercher les jeunes là où ils sont. Et ils sont partout à la fois.
Les jeunes d’aujourd’hui sont habitués à obtenir tout ce dont il désire dans l’immédiat. Et je ne parle pas ici d’enfants-roi. La génération C est débrouillarde, elle sait ce qu’elle veut et elle sait comment y parvenir. Elle évolue en même temps que les technologies de l’information ; il est donc logique et tout à fait normal pour elle que l’information qu’elle recherche soit accessible rapidement et en tout temps. C’est ce que le téléphone mobile intelligent lui permet, d’où son aussi grande popularité auprès de ce public.
Heureusement, de nombreuses applications sont fort utiles (comme celle de plusieurs compagnies), d’autres sont simplement divertissantes, et on n’y échappe pas, il en existe des carrément stupides.

 

 

http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/mobilite/201104/03/01-4386016–le-boom-de-linternet-mobile-favorise-lessor-des-developpeurs-dapplications.php

L’Internet mobile, quelle révolution! Une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer. La tendance très actuelle en lien avec la mobilité est le code QR. Paraît-il qu’il existe au Japon depuis 1994, mais ici, il semble que ce nouveau langage crypté soit vraiment apparu d’un coup. Il y a un mois, j’ignorais complètement l’existence et la fonction de cet outil et maintenant, j’en aperçois partout où je vais. Ces codes qui se retrouvent sur les affiches, les dépliants ou sur n’importe quelle autre surface accessible permet le partage de liens instantané. Comment inciter les gens à venir visiter notre site Internet lorsqu’ils sont en magasin? Notez l’URL d’un site, c’est devenu beaucoup trop long. Le code QR est la solution et il fonctionne exactement comme un code barre.

http://techtrends.eu/qr-code-une-nouvelle-tendance-qui-debarque/

 

Le boom de l’Internet mobile favorise l’essor des développeurs d’applications. C’est un fait, la mobilité est rendue un facteur déterminant que les entreprises doivent considérer lorsqu’elles développent un nouveau site Internet, au grand plaisir de ces nouvelles compagnies émergentes, les développeurs d’applications. Dans son troisième fascicule d’une série de quatre numéros, Les « C » en tant que consommateurs, le CEFRIO donne dix conseils aux entreprises pour faire des jeunes de la génération C leurs clients et les fidéliser. Évidemment, les applications pour les terminaux mobiles en font partie. Au fond, ce que le CEFRIO recommande, c’est d’aller chercher les jeunes là où ils sont. Et ils sont partout à la fois.

Les jeunes d’aujourd’hui sont habitués à obtenir tout ce dont il désire dans l’immédiat. Et je ne parle pas ici d’enfants-roi. La génération C est débrouillarde, elle sait ce qu’elle veut et elle sait comment y parvenir. Elle évolue en même temps que les technologies de l’information ; il est donc logique et tout à fait normal pour elle que l’information qu’elle recherche soit accessible rapidement et en tout temps. C’est ce que le téléphone mobile intelligent lui permet, d’où son aussi grande popularité auprès de ce public.

Heureusement, de nombreuses applications sont fort utiles (comme celle de plusieurs compagnies), d’autres sont simplement divertissantes, et on n’y échappe pas, il en existe des carrément stupides.

http://blogue.cefrio.qc.ca/2011/03/nouveau-fascicule-generation-c-les-c-en-tant-que-consommateurs/

 

 

 

http://www.applicationiphone.com/

http://www.pcmag.com/article2/0,2817,2339926,00.asp

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L’impact des médias sociaux sur les jeunes… et quoi encore?

L’impact des médias sociaux sur les jeunes est un sujet dont on n’a pas fini d’entendre parler. C’est d’ailleurs le sujet de quelques-uns de mes blogues comme TI, troubles de l’attention, hyperactivité et multitâches ou bien La cyberdépendance. Cependant, le présent blogue revêt un caractère plus révolté.

TVA nouvelles annonçait dans son édition en ligne du 28 mars dernier qu’une étude de l’Association américaine de pédiatrie (AAP) révélait que Facebook causerait la dépression.

Oui puis le soleil et les petites carottes coupées donnent le cancer (ton sarcastique). C’est rendu n’importe quoi. On ne peut plus rien faire sans que ce soit néfaste pour la santé. Pourquoi ne pouvons-nous pas juste vivre comme bon nous semble et comme la société évolue (dans une certaine mesure bien sûr). Quelle est cette obsession pour la vie éternelle au profit de toute une qualité de vie. Je rejoins les propos de Valérie Borde dans son blogue. Elle évoque le fait que les chercheurs ne s’appuient sur rien de solide en se basant sur des « certains » et des « peut-être » et elle pense que nous nous inquiétons pour rien parce qu’« on aime tellement ça, se faire peur! ».

À la limite, j’admets que je n’aurais aucune difficulté à croire que Facebook soit un vecteur dépressif, mais je me dis : si ça n’avait pas été ce réseau social, ça aurait probablement été autre chose. Un jeune qui présente des problèmes et qui s’isole du reste de la société devant son écran d’ordinateur utilise ce moyen parce qu’il existe et qu’il est accessible. C’est une façon comme une autre d’échapper à la réalité. Une personne malheureuse et dépressive le sera tout autant avec ou sans Facebook. Elle trouvera un autre moyen de s’évader. Les chercheurs précisent bien qu’ils croient qu’une forte présence en ligne pourrait être un facteur déclencheur de dépression. Or, un événement déclencheur provoque un symptôme qui était préalablement là, profondément enfoui peut-être, mais présent.

Les problèmes psychologiques et les états dépressifs ont toujours été présents ; ils n’ont juste pas toujours été considérés comme tels. Parfois, j’aurais aimé être née plus tôt et avoir vécu les années 70, juste pour voir comment c’était de vivre sans se soucier de banalités quotidiennes, de pouvoir s’épanouir sans contrainte et sans pression. Malheureusement (ou heureusement), la société actuelle est plus allumée, plus consciente des dangers environnants et plus interventionniste. C’est sûrement mieux pour nous!

…Mais ATTENTION, demain, on risque de nous annoncer que faire du vélo, c’est mauvais pour le dos!

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La multiplication des médias numériques!

Mon chiot a mangé mon téléphone cellulaire ainsi que le chargeur à batterie. Vu les circonstances, je suis dans l’obligation de magasiner un nouveau téléphone mobile. Mon ultime objectif se résume à faire des appels et écrire des textos. Si c’était si simple…

Je me suis donnée une journée pour y réfléchir, car je suis confuse. Si je n’avais pas autant de choix, j’aurais opté pour le plus simple des téléphones, mais les différentes alternatives me forcent à pousser ma réflexion plus loin. Si je m’achète un téléphone ordinaire et que dans un an, les téléphones intelligents sont rendus indispensables parce qu’entre autres, ils sont équipés d’un système de paiement FCP, je vais regretter mon choix. En même temps, même si j’opte pour le iPhone (ce serait le 3GS puisqu’il est à 0 $), la première chose que je vais constater c’est que le iPhone 5 est sorti. L’évolution technologique n’est donc pas un facteur à prendre en considération puisqu’il est constant, sans limite et imprévisible. Bref, il est impossible de tout le temps posséder la dernière technologie.

Alors, j’envisage tout de même la possibilité de me procurer le iPhone 3GS. Toutes les personnes que je connais qui possèdent cette merveille d’Apple sont complètement vendues. Elles me vantent sans cesse les applications de ce téléphone intelligent. Je suis très tentée, mais j’y vois deux problèmes majeurs :

  1. Le 25 $ de frais mensuel additionnel pour le forfait données.
  2. L’écran tactile, moi et ma grande délicatesse!

Aussi, ce que je constate, c’est que ce qui constitue la beauté des téléphones intelligents, c’est l’Internet mobile, mais j’ai un accès au réseau Internet en quasi-permanence : au boulot, à l’école, à la maison. Je possède déjà un iPod et un GPS. J’en viens donc à la conclusion que le iPhone, même s’il est plus qu’apprécié de tous, n’est pas du tout adapté à mes besoins.

Ce qui complexifie ma situation, c’est que je suis également à la recherche d’un mini-portable. L’utilité de cet outil technologique se limiterait à la rédaction de mon mémoire de recherche et à la visualisation de mes courriels. Il me plaît surtout pour son format. Durant la rédaction de mon mémoire, j’aurai besoin d’avoir en tout temps mon texte à proximité au cas où je serais inspirée.

J’en viens donc à penser que le iPad ou son équivalent serait peut-être intéressant. Il combinerait plusieurs fonctions en un seul appareil. C’est d’ailleurs très tendance, la convergence numérique! Mais c’est cher! La plupart des étudiants ne peuvent pas s’offrir une tablette de ce genre.

Bref, ma petite analyse de besoin m’a plus ou moins aidé. Je suis toujours dans le néant quant à ma décision. La multiplication des médias numériques nous brouille la pensée! Une bonne nuit de sommeil pour essayer d’y voir plus clair ne me fera pas de tort.

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Bilan de l’activité B – Mon initiative sur le Web social

Dans le cadre du cours Web social, je devais monter une initiative sur le web et tenter par le biais de moyens de communication en ligne de la faire connaître. Mon initiative consistait à promouvoir la persévérance scolaire. Il s’agit d’un enjeu très présent dans notre société et je voulais sensibiliser la population, particulièrement les jeunes, sur l’importance d’aller à l’école et de persévérer. J’ai monté ma page principale intitulé La persévérance scolaire, on y croit! sur Facebook. La page Facebook constituait le point de ralliement de tous les acteurs voulant encourager et soutenir le mouvement. Pour participer à ce rassemblement, les intéressés n’avaient qu’à visiter la page et à cliquer sur J’aime. Le bilan que je dresse de cette activité est plutôt positif. J’explique donc ma démarche ainsi que les facteurs qui, selon moi, ont aidés ou nuis à la visibilité de ma page.

Dans un premier temps, nous devions utiliser au moins trois moyens de communication en ligne différents pour partager la cause qui nous tenait à cœur et ainsi essayer de créer un collectif pour partager des connaissances sur le sujet. Pour ma part, j’ai tenté de maximiser les moyens que je possédais pour faire connaître ma cause.

Ainsi, le 8 février, j’ai lancé ma page Facebook à l’aide de l’application Causes.com sur Facebook.

J’avais déjà rassemblé quelques collaborateurs, mais j’ai dû me rendre à l’évidence et me réfracter. L’application en question possédait des fonctions intéressantes, par exemple, elle permettait de faire des dons à des organismes, mais elle était très chargée et pas du tout ergonomique. De plus, elle n’était offerte qu’en anglais et je trouvais que cela allait un peu à l’encontre du sujet que je voulais défendre. La persévérance scolaire est un thème général, mais au Québec, on défend tout de même le français. Finalement, la principale raison qui explique mon changement de cap est le fait que cette première page ne me permettait pas d’installer des statistiques de fréquentation. J’ai donc simplement, la journée même, créé une nouvelle page Facebook.

Dans un premier temps, pour faire connaître ma page, j’ai fait un envoi massif de courriel. J’ai pris toute ma liste de contacts que je possédais sur mon compte Hotmail et à partir de la page centrale de ma cause en tant qu’entité à part entière, une invitation a été envoyée à tous mes contacts. Étant à l’emploi d’une commission scolaire, ma liste comptait plusieurs acteurs du domaine de l’éducation.

Ensuite, j’ai publié ma page La persévérance scolaire, on y croit! sur mon propre compte Facebook.
Cet outil communicationnel est certainement celui qui a le mieux fonctionné parce que mon réseau Facebook est bien étoffé et plusieurs membres de ma communauté en ligne  ont republié mon lien sur leur page et ainsi, j’ai pu rejoindre une foule de gens qui ne faisait pas partie de mon réseau immédiat. Contrairement aux médias de masse qui émettent un message d’un émetteur vers de nombreux récepteurs, les nouveaux modes de communication permettent à l’information de se propager comme un virus. Comme nous l’avons vu dans le cours Web social, « chaque participant joue le rôle de filtre et de relais à la fois ». En effet, c’est ce qui s’est passé. Les membres de mon réseau qui ont republié mon lien ont contribué à optimiser le partage de ma page et ainsi de suite. C’est le bouche-à-oreille moderne.

J’ai également fait de la publicité pour ma page sur Twitter. Cependant, comme je suis une nouvelle adepte de ce réseau social, je ne compte que deux membres qui me suivent. Je suis donc convaincue que ce n’est pas via ce transmetteur d’information que j’ai réussi à aller chercher des gens. De plus, la première fois, probablement par manque d’expérience, j’ai oublié de mettre un lien vers ma page. Disons qu’on apprend de nos erreurs.
J’ai également tenté de rejoindre des organismes qui militent en faveur de la persévérance scolaire. J’ai pu faire un lien vers ma page sur la page Facebook de Réseau réussite Montréal.
J’ai également insérer des liens sur ma page vers les organisations qui m’apparaissait intéressantes :

Dans un deuxième temps, du 14 au 18 février se tenait les Journées de la persévérance scolaire ; j’ai donc profité de cette occasion pour republiciser ma cause sur Facebook, sur Twitter et sur Diigo. En effet, la première fois, je n’avais pas pensé à relayer l’information auprès du groupe du cours et à intégrer Diigo dans mes moyens de communication. Dans les trois cas, je me suis assurée de faire le lien vers la page centrale La persévérance scolaire, on y croit.

Le 27 février, je me suis rendue compte que j’avais négligé un moyen de communication en ligne qui pouvait s’avérer efficace pour aller chercher un autre public ; j’ai donc écrit un blogue pour promouvoir la réussite et la persévérance scolaire.

J’ai consulté les statistiques de fréquentation ponctuellement et un mois plus tard, je les ai compilées. Comme le tableau ci-dessous le démontre, il y a eu un faible engouement lors du lancement le 8 février. Ce n’est que lors de la reprise à la mi-février que les gens se sont vraiment impliqués davantage.

J’attribue donc ce succès principalement à Facebook et à Diigo, puisque comme mentionné précédemment, ma présence Internet sur Twitter est plutôt faible. Et ce sont les trois moyens que j’ai utilisé dans la deuxième vague de mobilisation.

Je dois avouer que je n’ai pas été stratégique du tout. Il aurait fallu que je disperse dans le temps mes méthodes pour entrer en relation avec les gens. Ainsi, j’aurais davantage compris quel outil a été le plus utile dans le cadre du projet. De la façon que j’ai fonctionné, il est très difficile, voire impossible, de déterminer quel intermédiaire a été le plus efficace. Je présuppose donc par élimination et logique mais, il n’y a rien de fondé.

Ce deuxième tableau illustre les données démographiques de mes collaborateurs, c’est-à-dire les individus qui se sont joints à ma page. On remarque que ce bassin regroupe une majorité de femmes qui sont âgées entre 18 et 24 ans. Cette donnée est bien logique puisque mon réseau immédiat est composé de femmes de mon âge. Il s’agit également du public que je visais, j’ai donc atteint mon objectif en ce sens.
Les trente-cinq participants viennent du Canada dont vingt-deux de Montréal. Jusqu’ici, c’est logique puisque la majorité de ma communauté en ligne réside à Montréal, mais j’ai aussi plusieurs amis en banlieue. La donnée qui me surprend le plus est le fait que huit des trente-cinq participants parlent anglais. Ces gens ne font assurément pas partie de mon réseau, ce qui est fort intéressant. La seule explication logique que j’ai trouvé, c’est que je sais pertinemment que ma sœur qui réside à Sherbrooke a republié mon lien sur sa page Facebook. Parmi ces amis, plusieurs résident à la frontière des lignes américaines et ces derniers ont des amis anglophones. En fait, j’ai fait le calcul et parmi les trente-cinq personnes qui ont aimé ma page, je n’en connais intimement que quatorze. Je n’ai aucune idée de la provenance des autres. Pour le plaisir, j’ai visité quelques profils de cette communauté et pour plusieurs, nous n’avons aucun ami en commun. Je trouve cette tendance plutôt positive. Cela signifie que mes moyens de communication ont été efficaces et que le rôle de transmetteur d’information des gens a bien fonctionné.

Voilà qui conclut le bilan de cette activité!

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C’est différent pour les métiers relationnels!

J’ai bien réfléchi et j’ai décidé de répliquer à l’un de mes propres billets, Les métiers à dominance sexuée. En effet, je me suis questionnée, mais j’ai surtout discuté avec mes pairs, des professionnels du domaine de l’éducation, et suite à ces discussions, je change de position. J’ai voulu faire un lien entre la faible représentation des femmes en informatique et le manque d’hommes en enseignement et l’idée de base n’était pas mauvaise, mais après coup, je réalise que ce sont deux domaines qui ne se comparent pas.

Je continue de penser que cela ne sert à rien d’essayer par tous les moyens de séduire les gens qui, à la base, ne sont pas intéressés par un métier en particulier, mais je nuance mon propos en précisant que cela dépend des branches. Par exemple, comme je l’exprime dans mon blogue précédent, les métiers dits plus techniques, comme l’informatique, ne m’apparaissent pas comme des spécialités qui requièrent nécessairement une présence des genres égalitaire. Notre société ne s’en tiendra pas plus mal si les femmes ne s’impliquent pas en informatique. Cependant, certains métiers de nature plus relationnelle ont peut-être besoin des deux sexes pour être bien équilibrés. Les corps d’emploi comme les psychologues, les policiers et les enseignants influencent directement les relations interpersonnelles des individus qui à leur tour, construisent la société. Ainsi, une école doit être diversifiée et comprendre autant d’hommes que de femmes. Les petits garçons ont besoin de modèles masculins dans leur environnement immédiat et l’école en fait partie. De plus, la dynamique d’une école diversifiée est bien différente et apporte d’autres dimensions, d’autres perspectives et d’autres schèmes de pensée qui sont essentielles à l’évolution d’un jeune. La discrimination positive prend alors tout son sens. Mieux vaut s’attarder à la minorité qui démontre un intérêt face à un métier « non-traditionnel » plutôt que d’essayer d’aller recruter une masse qui n’en a rien à faire.
La même logique s’applique aux psychologues et aux policiers. Mon collègue donnait l’exemple d’une jeune fille qui vient tout juste de se faire agresser sexuellement : peut-être n’a-t-elle pas envie tout de suite de se faire secourir par un homme policier et de consulter un homme psychologue. Un temps de répit peut être requis et donc, une approche féminine serait probablement plus appropriée dans un cas comme celui-ci. Évidemment, le contraire s’applique tout autant.

Donc, j’ajuste mon tir en disant que dans certains métiers, des situations particulières sont plus facilement gérables par l’un ou l’autre des deux sexes.

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Les métiers à dominance sexuée

L’informatique, un univers désespérément masculin? Désespérément, je l’ignore mais masculin, je le conçois. En effet, les filles sont faiblement représentées dans des domaines tels que l’informatique et les technologies de l’information. Selon les études de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFC), les femmes ne représentent que 13 à 15 % de la population étudiante dans le domaine.  Effectivement, je confirme qu’il s’agit bel et bien d’une réalité puisque moi-même, je suis présentement en train de compléter une maîtrise en technologies de l’information et nous ne sommes pas plus de trois ou quatre filles dans la classe. Anastasia Ailamaki, professeure responsable du Laboratoire de systèmes et applications de traitement de données massives à l’EPFC, estime que le manque de popularité du domaine technologique est dû à l’image négative qu’il dégage dans l’imaginaire collectif.

Je dois avouer que je comprends les filles et qu’à prime abord, il ne s’agit pas de la spécialité la plus attrayante. En fait, ce que je constate, c’est que les technologies de l’information et de la communication s’inscrivent dans un cadre tellement large que  plusieurs branches sont extrêmement passionnantes tandis que d’autres sont plus ennuyantes. Du moins, il s’agit de ma perception. Personnellement, ce qui m’intéresse, c’est tout ce qui entoure les TI : l’aspect sociologique, éthique, organisationnel, son intégration dans toutes les sphères de la société, les bouleversements qu’elles apportent, l’alignement avec la stratégie d’entreprise, etc. J’aime bien comprendre la mécanique derrière l’objet, mais ce n’est vraiment pas ce que je préfère. Les progiciels, les algorithmes, la programmation, les bases de données sont des univers fascinants qui personnellement, me stimulent un peu moins. Une fois de plus, si je me fie aux tendances que je remarque dans ma classe, les hommes performent davantage dans le côté technique.

On retrouve le phénomène inverse dans l’enseignement : on réclame plus de professeurs masculins. La ministre Line Beauchamp prévoit même instaurer des mesures de discrimination positive à l’égard des hommes qui démontrent de l’intérêt pour l’enseignement, expose Le Devoir du 26 mars. Je comprends que les jeunes aient besoin d’une figure autoritaire paternel et j’imagine que ce pourrait être bien pour l’éducation des garçons d’avoir davantage d’hommes en enseignement, tout comme ce serait bien d’avoir davantage de femmes en informatique pour apporter une nouvelle dimension, un nouveau schème de pensée, mais il reste tout de même une minorité qui effectue ce boulot. Il faut bien se rendre à l’évidence, nous ne pouvons pas obliger la population a développé une expertise dans une profession qu’elle n’affectionne pas suffisamment. Je pense que les hommes et les femmes renferment des formes d’intelligence différentes ; chacun a sa spécialité. Il y a des milieux dans lesquels chaque sexe est plus à l’aise et c’est ainsi. Et nous pouvons bien prendre tous les moyens du monde pour essayer de renverser cette tendance, mais la vraie nature revient vite au galop. À la place de dépenser de l’énergie à essayer d’intéresser les hommes ou les femmes à des professions qui ne les intéressent pas, je me dis qu’il faudrait peut-être outiller l’effectif existant et motivé pour les aider à mieux faire leur travail. De toute façon, en bout de ligne, selon Chantal Locat de La Presse, c’est n’est même pas prouver que le sexe du professeur n’a rien à voir avec la réussite des garçons.

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TI, troubles de l’attention, hyperactivité et multitâches

Dans mon blogue intitulé La cyberdépendance, j’évoque le fait que les nouvelles technologies seraient à l’origine de plusieurs problèmes comme l’hyperactivité et les troubles de l’attention. « La capacité de concentration des humains diminuerait de manière inversement proportionnelle à la multiplication des outils technologiques de communication dans leur environnement », c’est ce que révèle un article du journal Le Devoir du 10 mars. Puisqu’il existe des preuves et des tests à l’appui, je n’ai pas l’intention de m’y opposer, mais j’ai tout de même envie d’énoncer une nouvelle théorie qui, sans contredire la première prémisse, exprime son contraire. J’évoque donc la possibilité que les technologies de l’information (TI) soient également à l’origine du contrôle des troubles de l’attention et de l’hyperactivité. Je m’explique : sans que je n’aie jamais été diagnostiquée hyperactive ou autre chose, je considère que je suis une personne qui possède et dégage beaucoup d’énergie. Je remarque également que ma capacité de concentration est plutôt faible. Par exemple, si un film ou un professeur ne réussit pas à venir me chercher et à capter mon attention, je tombe facilement dans mes pensées ou je m’endors tout simplement. J’estime donc que dans mon cas, les TI m’ont aidé à canaliser mon énergie. Par exemple, puisque j’ai de la difficulté à rester concentrée dans un cours de 3 h, je considère que mon ordinateur portable a révolutionné mon apprentissage. Grâce à cet outil technologique, j’occupe mes dix doigts tout en écoutant le professeur. En fait, je sais que j’ai un problème puisque j’ai beaucoup de difficulté à me concentrer sur un seul truc à la fois ; j’ai la manie de toujours tout faire en même temps. Donc, de mon point de vue, au fond, les TIC me facilitent la vie en me permettant de multiplier mes activités. Il convient de spécifier que tout ce que je spécule s’appuie sur mes expériences personnelles et il n’y a rien de fondé, mais je pense tout de même que mes constats sont légitimes.

Dernièrement, on dénigre beaucoup les multitâches en disant qu’ils développent des problèmes cognitifs, qu’ils ne sont pas performants comme ils le pensent, etc. Ce blogue qui se fie sur des études réalisées par des professionnels dit que les multitâches ont échoué tous les tests que leur ont administrés des scientifiques. Évidemment, je suis biaisée puisque je me considère comme une personne multitâche, mais personnellement et jusqu’à maintenant, ça me paie d’être multitâche : je n’ai aucune difficulté à gérer les imprévus et les urgences ; je fais ce qui me plait, c’est-à-dire que lorsque je ne suis pas inspirée pour rédiger un texte en particulier, je ne perds pas mon temps, je fais autre chose ; au travail, je considère que ma polyvalence et ma capacité à gérer plusieurs dossiers à la fois font de moi une travailleuse très efficace, et je peux dire la même chose pour mes activités à la maison ; j’ai une gestion du temps impeccable qui fait en sorte que je suis capable de conjuguer ménage, lavage, souper, études, travail, amour, activités sociales sans rien négliger, et je ne suis pas inquiète pour moi lorsque j’aurai des enfants. Bref, je performe dans ce que j’entreprends et si je n’étais pas « hyperactive » et que je n’avais pas cette capacité à faire plusieurs choses à la fois, peut-être bien que je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui ; il y a fort à parier que j’aurais privilégié mes amies à mes études au détriment de ma carrière professionnel. Bref, nous allons bien voir, dans quelques années, peut-être vais-je développer plein de problèmes comme le prétendent les experts, mais en ce moment, je soutiens qu’être multitâche me réussit et que les technologies de l’information et de la communication m’aident à accomplir tout ce que j’ai envie tout en me stimulant et ça me plaît.

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L’intimidation virtuelle : une inquiétante menace!

L’intimidation est devenue un sujet très inquiétant depuis les dernières années. Avec l’explosion des technologies de l’information et la multiplication des moyens de communication, l’accessibilité a atteint son apogée, du moins, je l’espère. Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur comme nous le révèle ce blogue.

Nous avons probablement tous subi ou été témoin à la petite école des horribles commentaires que les jeunes sont capables de s’infliger entre eux. Les TI permettent malheureusement d’étendre les menaces dans toutes les sphères de la vie d’un jeune intimidé. L’intimidation est devenue tellement intrusive qu’elle est capable de complètement détruire une vie. Un article de La Presse du 2 mars raconte la terrible histoire d’une jeune fille qui se faisait harceler par le biais de son téléphone portable durant les cours. C’est frustrant de constater que les nouvelles technologies sont utiliser à si mauvais essieu et qu’elles facilitent la tâche des harceleurs. Derrière leur interface, ils se sentent invincibles, anonymes, inaccessibles. C’est tellement plus facile d’insulter quelqu’un via un intermédiaire plutôt qu’en pleine face. Le pire, c’est que les actions que nous pouvons poser face à ces situations sont restreintes : l’intimidation est une triste réalité. On ne peut tout de même pas confisquer tous les outils technologiques des jeunes ; ils sont nécessaires à leur apprentissage et au mode vie moderne que nous vivons.

La sensibilisation reste, à ce jour, le meilleur moyen de prévenir cette abomination. Si le mal est déjà fait, la dénonciation est essentielle. Une personne témoin d’une situation d’harcèlement est tenue de dénoncer les actes qu’elle a vus ou entendus. C’est de cette façon que nous arriverons à diminuer les cas d’intimidation, à en réduire l’ampleur et peut-être même à sauver des vies. Nous avons vu des cas horribles qui ont littéralement détruit des vies car autant que le geste semble banal ou inconscient de la part de l’harceleur, autant que du côté de la victime, cela peut prendre des proportions démesurées.

Ce qui devrait aussi être entrepris, ce sont des conséquences plus sévères, comme le dénonce Marie-Claude Malboeuf dans un article de La Presse du 2 mars. Il faut lancer un message qui dit que comme société, nous ne pouvons pas accepter ces situations déplorables.

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La cyberdépendance

Alcool, drogues, gambling, cigarettes, café, chocolat et même affection… peu importe le niveau et l’objet, qui n’aime pas profiter des bonnes choses de la vie? Là où il faut commencer à s’inquiéter, c’est lorsqu’un plaisir ou une passion devient excessif.

L’avènement d’Internet a créé une véritable euphorie et au même titre que les dépendances énumérées ci-dessus, voilà qu’un nouveau vice est né : la cyberdépendance.

Un blogue d’Axel Belliard intitulé Faut-il avoir peur de la cyberdépendance? expose divers avis sur la question. Selon lui, la majorité des experts reconnaissent cette dépendance comme une maladie psychologique curable, mais certains affirment que cet engouement technologique relève simplement de la passion. Je suis partiellement d’accord avec ces derniers dans la mesure où nous avons la chance d’évoluer dans cet univers technologique qui est si fascinant et tellement pratique dans notre vie quotidienne qu’il est facile de s’y laisser entraîner. Ceux qui défendent cette dernière position selon laquelle la cyberdépendance ne serait pas une véritable dépendance évoque le fait qu’elle n’est pas physique. Personnellement, je ne partage pas cet avis : une dépendance, qu’elle soit physique ou non, si elle affecte la stabilité psychologique d’un individu, c’est suffisant pour considérer qu’il s’agit d’un comportement compulsif.

Je pense qu’on ne peut nier le fait que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) créent un phénomène de dépendance qui peut amener des effets pervers. À cet effet, un article de Fabien Deglise dans Le Devoir du 10 mars dernier intitulé Distraits, les cyberdépendants? évoque le fait que des troubles de l’attention, du sommeil ou encore l’hyperactivité seraient, entre autres, des conséquences de la cyberdépendance. Je pense également aux fonctionnaires qui ont été congédiés pour avoir passé trop de temps sur Internet à des fins personnelles sur leurs heures de travail. Sans oublier les cas concrets de personnes qui négligent leur vie sociale et qui souffrent d’isolement à cause de leur dépendance…

Donc, c’est malheureux, mais il m’apparait évident qu’il existe des cyberdépendants et qu’il y a des conséquences néfastes reliées à cette maladie, ce pourquoi il faut rester prudent et attentif à ce qui se passe autour de nous. En même temps, les TI ont tellement pénétré et envahi toutes les sphères de la vie qu’il devient difficile de tracer la ligne entre le raisonnable et l’abus. J’ai l’impression que les compagnies technologiques font tout pour que nous devenions accrocs : convergence des outils technologiques, accessibilité par la mobilité, etc.

C’est un problème, à bien des niveaux, mais à mon avis, ce n’est pas demain la veille qu’il va se régler. À la limite, j’ai peur que la cyberdépendance se développe qu’en s’amplifiant, car nous ne connaissons pas encore tout le potentiel des technologies de l’information et je crois que ce domaine est loin d’avoir atteint son apogée!

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